Vue du dedans
Il y a un an, je franchissais la porte d'aqoba un peu comme on entre dans un vestiaire après un match compliqué. Le souffle court, l'envie de bien faire... et cette question qui me collait à la peau : est-ce que je vais vraiment trouver ma place ici ?
Ce que je ne savais pas encore, c'est qu'ici, on ne joue pas en solo.
Chez aqoba, chaque mission est une mêlée : ça pousse fort, ça s'encourage et ça se relève ensemble quand ça tangue.
Ici, pas de décor en carton. Pas de façade polie. Juste des gens qui avancent, qui doutent, qui rient et qui ont la rage de bien faire.
Un an plus tard, j'ai compris ce qui rend cet endroit unique.
Ce n'est pas qu'une boîte de conseil. C'est un collectif où l'humain compte autant que la livraison. Un terrain de jeu où on apprend à écouter, à improviser et à célébrer chaque petit essai marqué ensemble.
Si tu veux savoir à quoi ressemble une mission où on t'écoute vraiment et où tu as la place d'être toi, suis-moi 👇🏽
Je t'emmène dans les vestiaires. Ceux où on se serre les coudes et où, même quand c'est dur, on garde toujours le sourire 😁
L'arrivée chez aqoba : la découverte
Quand je suis arrivé chez aqoba, j’ai compris assez vite que c’était pas un cabinet comme les autres. Pas de costard obligatoire, pas de jargon bullshit pour briller en réunion. Ici, on joue en équipe et ça se sent dès les premiers échanges.
J’ai vite capté qu’ils ne cherchaient pas un CV pompeux, mais un regard, une écoute, un petit quelque chose d’humain qui donne envie de bosser ensemble.
Le recrutement, c’est un peu comme une danse à plusieurs temps. Pas une choré propre et cadrée, mais plutôt un freestyle à la sauce aqoba : sincère, décalé, parfois surprenant mais toujours humain 🫶🏽
Je me souviens d’un moment précis du dernier round : j’étais avec plusieurs consultants, “censé” être évalué, mais en fait on a parlé passions, galères de mission, anecdotes du cabinet et blagues semi-douteuses qui me donnaient un aperçu de l’humour aqobesque 😂
Vers la fin, une “personne phénoménale” (cette tournure a été écrite sous la contrainte 😜) m’a lancé : “franchement, ça donne envie de bosser avec toi.”
Pas “tu as le bon profil”. Pas “tu rentres dans les cases”. Juste ça. Et c’était suffisant.
C’est là que j’ai senti qu’ils avaient réussi un truc rare : rassembler des personnalités très différentes… mais qui se comprennent.
Des gens brillants, drôles, cash, métalleux, geek, dormeur de canapé, maman, papas, buveurs de bons vins, fanatique d’open source, souvent barrés mais qui ont tous cette envie commune d’avancer ensemble.
Je comprends mieux pourquoi le processus est long. Ils prennent le temps de bien choisir, pas pour filtrer, mais pour créer un groupe qui s’adore.
Mais c’est une fois entré que j’ai compris la vraie différence.
Parce qu’ici, la sécurité psychologique c'est pas un mot à la mode, c’est la base.
J’ai vu des consultants dire “j’ai besoin d’aide”, “je me suis planté”. Et personne ne levait les yeux au ciel.
Ici tu peux poser des questions “bêtes”. J’ai osé dire que je doutais.
Et au lieu de me juger, on m’a remercié de l’avoir dit.
C’est con, mais c’est énorme.
J’ai découvert un endroit où tu peux arriver avec tes forces, tes failles, ton franc-parler et même ton humour douteux et être accueilli tel que tu es.
Un endroit où, quand tu dis que t’as une galère perso ou que tu sens que tu t’éparpilles, on ne te propose pas un “plan d’action”… mais une oreille, un café, une vraie attention.
Et cette attention-là, elle te suit. Elle ne s’arrête pas à l’onboarding.
Tu la retrouves dans les messages Slack, dans les check-ins impromptus, dans les regards bienveillants, dans le suivi hebdo avec ton référent, dans nos aqodays. Bref, dans tout ce qui fait une vie de cabinet bienveillant, mais genre VRAIMENT bienveillant 🫶🏽
Je crois que c’est ça, ce qui m’a le plus marqué à l’arrivée.
Pas la promesse. Mais la preuve.
La preuve que oui, un cabinet de conseil peut être un vrai cocon d’authenticité.
Et qu’on peut avancer sans devoir jouer un rôle 😉
La mission : un défi permanent et des petites victoires
La grande force d’aqoba (et c’est un peu comme ça qu’ils m’ont eu) c’est de créer des dispositifs chez leurs clients pour les accompagner dans leur transfo. Non pas uniquement en pondant des PPT qui feront plaisir au Codir, mais en accompagnant opérationnellement les reco qu’ils ont faites aux hauts décisionnaires (d’où l’importance d’avoir un mandat fort pour mener à bien les transfo d’organisation).
Ma mission chez mon client actuel, c’est un peu comme une grande expédition collective.
Pas de carte toute tracée, pas de recette miracle.
Juste un cap à garder, des virages à négocier… et une équipe à faire avancer, même quand le terrain se dérobe sous les pieds.
Deux squads à accompagner, dans un contexte de transformation costaud.
Avec cette promesse qui semblait simple au départ : aider les équipes à grandir, sans exploser en vol.
Ça a commencé par un mois d’écoute. Observer les dynamiques, capter les signaux faibles, sentir les tensions qu’on ne dit pas mais qui pèsent lourd.
Pas pour faire un rapport. Pour comprendre, pour ressentir.
Et pour poser une première pierre solide : un cadre où la parole circule. Pour de vrai.
Ensuite, on a construit petit à petit.
Des rituels dépoussiérés.
Des décisions prises ensemble.
Des espaces où on ose dire quand ça coince, quand on doute, quand on a besoin d’aide.
Et puis, il y a eu les vrais moments de bascule.
Comme cette PO qui, au départ, hésitait, se cherchait.
Et qui, quelques mois plus tard, tenait la barre avec assurance. Elle n’avait pas changé, non. Elle s’était révélée.
Ou cet équipier qu’on m’avait décrit comme “introverti, pas très moteur”.
Et qui, en rétrospective, a osé dire : “avant, j’attendais qu’on me dise quoi faire. Maintenant, je propose.”
Ce jour-là, j’ai su qu’on était sur la bonne voie.
Mon rôle ?
C’est un peu celui du chef d’orchestre du quotidien (expression prise à mon aînée).
Pas pour imposer le tempo, mais pour faire en sorte que chacun entende la mélodie commune.
Relancer la dynamique quand ça fatigue.
Créer des ponts quand les silos s’installent.
Protéger l’équipe quand la pression vient de tous les côtés.
Et de la pression, il y en a eu.
Un projet stratégique, ultra visible, à livrer dans un timing serré.
Un de ces chantiers où tout change en cours de route : dépendances mouvantes, cadre pas stabilisé, changements d’équipe à gérer en plein sprint.
On a dû passer à du Scrumban, improviser des formats, fluidifier à la volée.
Pendant 9 mois, on a navigué entre imprévus et recadrages de dernière minute.
Et pourtant… on a livré.
Pile à l’heure. Avec fierté 💖
Ce que je retiens ?
Le regard de la PO le jour de la livraison.
Pas de grandes phrases. Juste ce sourire qui disait tout : “on l’a fait. Ensemble.”
C’était pas un miracle. C’était du travail, de la résilience et surtout, une équipe qui n’a jamais lâché.
On a tenu. Pas parce qu’on avait un plan parfait.
Mais parce qu’on a appris à se faire confiance.
Et que, même dans la tempête, on savait qu’on n’était pas seuls.
Le down familial : un moment de vérité
Il y a des moments où la vie te coupe les jambes.
Sans prévenir. Sans filtre.
Un coup dur perso, qui débarque en pleine mission, alors que tout semble rouler.
Et là, plus rien ne tient vraiment.
Tu fais semblant, t’assures l’essentiel, mais à l’intérieur… ça bout et ça tangue sévère.
J’aurais pu tout garder pour moi.
Me dire que ça ne regarde personne. Que le pro, c’est le pro.
Et pourtant, j’ai choisi de parler.
De dire que là, non, ça n’allait pas.
Et c’est là que j’ai compris, vraiment, ce que voulait dire “sécurité psychologique”.
Ce n’était pas un mot sur une plaquette.
C’était des regards qui écoutent. Des gens qui prennent le temps. Qui ne forcent pas, mais qui restent là.
Mon référent et un associé…
Ils ont posé les bonnes questions. Pris des nouvelles.
Pas juste une fois. Pas par politesse.
Mais parce que ça comptait pour eux.
Ils ne m’ont pas demandé d’être fort.
Ils m’ont juste laissé être moi, comme j’étais à ce moment-là : un peu perdu, un peu vidé.
Et ils m’ont tendu la main. Discrètement. Solidement.
Dans un monde du conseil où on te demande souvent d’être l’expert inébranlable, j’ai eu le droit d’être humain.
Et ce droit-là, c’est rare.
Tellement rare que j’en parle encore avec de la gratitude dans la voix.
Je ne sais pas si eux se rendent compte de ce qu’ils ont fait pour moi.
Mais moi, je sais.
Je sais que ce jour-là, j’ai compris que j’étais au bon endroit.
Pas juste un job. Pas juste une mission.
Un collectif.
Un vrai.
💖 sur L & A.
Les moments forts et les rituels
Tu sais, dans une boîte, ce qui fait vraiment la différence, c’est rarement les slides bien foutues ou les dashboards stylés.
Ce sont les moments. Ceux qui restent.
Ceux que tu racontes avec le sourire, longtemps après.
Chez aqoba, j’ai vite compris que ces moments-là, on ne les vivait pas en option.
Ils faisaient partie du jeu. Du vrai jeu d’équipe.
Je pense à **Agile en Seine**, mon premier stand avec aqoba.
Deux jours à partager, à écouter, à rigoler.
Des conférences qui te retournent le cerveau, des discussions qui n’en finissent pas et cette énergie folle de se retrouver, le soir, une bière à la main, à se dire : “On est bien là, non ?”
Je pense à l’aqobike du samedi, cette sortie vélo pas comme les autres.
Une bande de vieux jeunes, des vélos électriques (bah oui, on a dit “vieux” 😂), une balade magnifique, un genou en sang, des punchlines, des rires, une orga aux petits oignons, un concert improvisé.
Et l’impression que même hors taf, on continue à tisser quelque chose.
Et puis, il y a eu **la convention chez un client**, une sorte de serious game grandeur nature pour 400 personnes.
Un pari de dingue : faire comprendre l’agilité à ceux qui ne savaient même pas ce que c’était.
On a tout donné. Des ateliers, des prototypes, des rires, des doutes aussi.
Mais ce que je retiens, c’est ce moment où, dans les yeux des participants, tu vois la bascule.
Le moment où ça clique.
Et tu sais que t’as planté une graine qui poussera, même sans toi.
Et bien sûr, le séminaire à Bruxelles.
Trois jours hors du temps.
Un jeu de piste dans la ville, un quiz room où ça se challenge sévère, un lancer de haches (oui oui 😁), un karaoké nocturne où on a hurlé plus qu’on a chanté et cette sensation unique de faire partie d’un groupe qui vit aussi fort qu’il bosse.
Et puis, il y a les aqodays.
Une journée chaque mois où on appuie sur pause.
On déstaffe.
On se retrouve.
Pour apprendre, pour se former, pour se dire les choses.
C’est pas une parenthèse. C’est un socle.
Un rendez-vous où tu sens que tu comptes, même quand tu ne livreras rien ce jour-là.
Et il y a tous ces petits trucs du quotidien.
Les vannes pourries qu’on se balance sans honte.
Les bières improvisées en terrasse.
Les anecdotes de darons et les “tu te souviens de…” qui finissent toujours en fous rires. Un concert de Métal par notre chanteur aguerri.
Les visios entre nous quand il faut se remonter le moral.
C’est ça, en fait.
Ce tissu invisible qui fait qu’on ne bosse pas juste ensemble.
On vit des trucs. On partage.
Et on construit quelque chose qui va au-delà des missions.
Ce que cette année m’a apporté (et pourquoi je reste)
Je suis arrivé chez aqoba avec l’envie d’apprendre.
D’accompagner des équipes, de me challenger, de progresser.
Mais je n’avais pas prévu ce que cette année allait vraiment m’apporter.
Parce que oui, bien sûr, j’ai grandi en tant que Scrum Master.
J’ai découvert de nouvelles façons de cadrer un besoin, d’embarquer une équipe, de co-construire avec des métiers exigeants.
Mais plus que ça, j’ai grandi en tant que personne.
Cette année, j’ai appris à faire confiance.
À dire quand je ne savais pas.
À lâcher prise sur le plan parfait et à avancer dans le brouillard avec d’autres.
Et surtout, j’ai appris que j’avais le droit d’être moi.
Pas une version polie, aseptisée ou corporate de moi-même. Juste moi.
Et tu sais quoi ?
Ça change tout !
Parce que dans un environnement où tu peux être sincère, où tu n’as pas peur de te planter, où tu sais que tu seras soutenu, eh bien… tu te dépasses.
Pas pour briller.
Mais parce que t’as envie de rendre au collectif ce qu’il t’a donné.
Ce que j’ai trouvé ici, c’est un vrai filet de sécurité.
Un truc rare.
Quand tu doutes, on t’écoute.
Quand tu veux tenter un truc nouveau, on t’encourage.
Quand tu galères, on te dit pas “fais mieux”, on te dit “viens, on va le faire ensemble”.
Et cette posture-là, elle t’élève.
Elle t’oblige à faire de la place aux autres, à sortir du rôle du sachant et à devenir, petit à petit, ce collègue, ce mentor, ce facilitateur que t’avais toujours eu envie d’être.
Je reste chez aqoba parce que je sais que je ne suis pas en train de cocher des cases sur un CV.
Je suis en train de construire quelque chose qui a du sens.
Et franchement, c’est pas si courant et ça fait plaisir, on ne va pas se le cacher 😉
Et si je devais résumer aqoba…
Si je devais résumer aqoba en une image, ce serait celle d’une équipe de rugby de village.
Pas forcément la plus médiatisée. Ni la plus clinquante.
Mais celle qui s’entraîne sous la pluie, qui s’engueule parfois dans les vestiaires et qui sort du terrain soudée, trempée… et fière.
Une bande de passionnés qui ne cherchent pas la lumière mais le bon jeu, la bonne passe, le bon timing.
Une équipe où chacun connaît son poste mais n’hésite jamais à couvrir un coéquipier quand ça chauffe.
Chez aqoba, on apprend à jouer collectif, pour de vrai.
Pas à coup de discours bien huilés.
Mais en vivant, ensemble, les vraies galères et les petites victoires.
Les sprints serrés. Les pivots imprévus. Les idées qui naissent dans un fou rire après une rétro.
Et ces fameuses “troisièmes mi-temps” qui tissent un lien plus fort que n’importe quelle méthode.
Alors si t’es en train d’hésiter.
Si t’es en mission ailleurs, la tête dans le guidon et que tu rêves d’un endroit où tu pourrais grandir sans te travestir…
Je ne vais pas te sortir un discours commercial.
Je vais juste te dire un truc simple : viens comme t’es.
Si t’as envie de progresser sans costume.
Si t’as envie de bosser sérieusement sans te prendre au sérieux.
Si t’as envie d’un collectif qui met l’humain au centre, vraiment…
Alors ouais, pousse la porte.
Il reste toujours une place sur le banc chez aqoba.
Et crois-moi : ici, même quand c’est dur, on ne joue jamais tout seul 😉